Tricot Urbain
Le TRICOT URBAIN, né il y a peu de temps, a trouvé son essor dans le monde entier. Il est issu d’actions spontanées, dans l’espace public. Le medium utilisé est surprenant et nouveau : ici pas de peinture ni bombes aérosols mais de la LAINE.
Cette matière est utilisée afin d’envelopper des éléments appartenant à l’espace urbain, pour témoigner de son occupation douce et pacifique du monde. Cet art de « graffiti urbain » ne conteste pas une chose en particulier. Il propose un questionnement sur notre inscription dans la ville et les traces que l’on y dépose. Il peut porter des revendications sociales et poétiques. Il ouvre le regard sur notre environnement.
Ces tricoteurs urbains envahissent l’espace public, habillent le mobilier, les bâtiments, les arbres, les clôtures, les statues, les voitures, vélos, bus, ils portent un regard coloré et joyeux sur leur ville et ne sont pas dénués d’humour !
Ces traces éphémères, faites de tricots et broderies, fils de laines et cotons, peuvent s’enlever à tout moment et être recyclés pour d’autres événements ou tout simplement laissés sur place et s’user au fil du temps.
Une autre particularité du TRICOT URBAIN est d’être un art qui se pratique collectivement, par toutes sortes de publics et qui nécessite peu de savoir faire, il suffit d’apprendre quelques rudiments de tricot ou de crochet, un simple point mousse suffit.
S’il est vrai que le tricot et le crochet sont des activités souvent réservées à un public féminin et d’un certain âge, le TRICOT URBAIN quant à lui, séduit des publics mixtes et plus jeunes. Il encourage la transmission d’un savoir faire de plus en plus apprécié.