La terre nourrit tout
Une création collective de Elaine Bastible, Gwenaël Le Boulluec, Bernard Sultan et Nicolas Vidal. Administration de production Sotira Dhima.
Coproduction Agitez le Bestiaire, Le Grand Théâtre de Lorient et le Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine.
avec le soutien de la DRAC Ile de France, l’Adami et le Conseil Général du Val de Marne.
Nous remercions pour leur soutien logistique le Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec,
le Théâtre Dunois à Paris et l’association Agora à Billère.
Dans un jardin on trouve de tout, tes tas de vieilles ferrailles, qui feront des piquets,des tonneaux de plastique bleu, pour récolter les eaux de pluies, des bâches boueuses, des fenêtres de maison, des fagots de tout, herbes coupées, feuilles fermentées. Tout est aussi précieux que terreux. Un jardin c’est comme la vie.
Les jardins sont de vastes mondes en miniature. Ils contiennent des histoires à foison, qui ne se disent pas forcément avec des mots mais avec des formes, des goûts et des parfums. Des cultures, où au fil des saisons cohabitent des êtres de toutes sortes, animaux, végétaux et humains. Un fouillis ou chacun peut grapiller à sa guise et se frayer son propre chemin.
Notre spectacle est à l’image de ces jardins, dédié au plaisir des sens, à la contemplation de la forme du monde et des curieuses habitudes des gens qui y vivent l’invention d’histoires et à des promenades en liberté.
Nos jardins ne sont pas des jardins de plantes, mais d’objets nous cultivons les rapports des choses entre elles, ce sont des jardins analogiques. Des cultures faites pour tisser des liens avec le monde.
Durée du spectacle 50 mn / Public à partir de 3 ans / Montage 2 services / Jauge 130 spectateurs.
Le spectacle se joue de plain-pied dans un espace de 10 m sur 12m, comprenant l’aire de jeux et un gradinage. Le spectacle est joué dans un dispositif non frontal par quatre comédiens-plasticiens-jardiniers. Ici ou là un sac de terre, une serre, une brouette forment autant de dispositifs scéniques. Le spectacle s’y déroule en actions souvent simultanées : plantations, travaux des champs, cueillettes.
Les spectateurs voyant quelquefois la totalité de l’action, d’autre fois des détails très proches d’eux.
Cliquer pour visualiser le diaporama – Photos : Laurent Pascal
Les Lopins
Les sages et les fous, trois solos, de 2 mn chacun, permettant de développer une idée, un thème, d’explorer des matériaux, des situations.
Trois impressions, trois rencontres avec nos façons de faire et notre tournure d’esprit. Sans continuité apparente, sans fil commun autre que l’idée de nature et le souvenirs des jardins.
Le massacre du printemps
Le printemps s’invente tout autant qu’il se produit. On le constate soudain mais c’est simplement qu’on y pensait si fort. De pauvres objets, des souvenirs amaigris balisent le chemin intérieur qui mène des glaces de l’hiver aux délices du renouveau, de la gestation obscure à la lumineuse éclosion
About chou
Souvent quand on revient les choses ont changées,elles se sont infimement déplacées.
Ainsi de retour à son aire, la jardinière des marais doit elle animer le monde qui retenait son souffle en son absence, replacer rameaux et brindilles, rétablir l’espace qui lui permettra d’y déposer ses émotions.
La petite fille de Christophe Colomb
On revient toujours où est sa vie, on s’enterre où est sa terre. En attendant on porte dans ses yeux, ses oreilles, sur ses cheveux, une impression simple. Les étoiles du ciel voyagent au même pas que la mule et l’ailleurs est discrètement semblable partout. Il reste les rêves les chimères et les mythes.